Chaque année, à Paris, la Corse est l’une des stars du Salon international de l’agriculture. « Ce n’est pas moi qui le dit, ce sont nos collègues des autres régions ! Mais c’est normal, on a la plus belle île du monde », s’enthousiasme Claudine Bianchi, l’une des trois responsables de la délégation cette année. Du 25 février au 5 mars prochain, soixante-dix exposants occuperont donc les 500 m² du stand corse. Une seule condition leur est imposée : que tous les produits présentés disposent d’un label, comme une Appellation d’origine protégée (AOP) ou encore la certification Agriculture biologique (AB). « On a tellement de monde qu’il faut organiser un roulement. »
À partir du week-end prochain, des filières générales - comme celles de la charcuterie ou du fromage - seront mises en avant au même titre que des producteurs individuels. Farine de châtaigne, vins, brocciu, huiles essentielles… Le panel de spécialités est large et englobe l’ensemble du savoir-faire de l’agriculture insulaire. « Sur place, il y aura bien sûr de la vente, mais le but principal, c’est de promouvoir la Corse et ses produits. C’est aussi l’occasion, pour les producteurs qui se déplacent, d’acquérir de nouvelles niches de marchés », détaille Claudine Bianchi.
Dans son cas, l’apiculteur Christophe Barbaras fera le déplacement dans la capitale pour la neuvième année consécutive, afin d’exposer son miel, produit à San Lorenzu. « Nous, on vend surtout pendant la saison estivale, donc le salon permet de créer de la trésorerie en plein milieu de la saison creuse. » Pour ses six jours de présence sur le salon, le producteur des « Ruchers de la Casaluna » compte amener 300 kg de miel, qu’il espère vendre en intégralité. « En principe, on n’écoule pas tout, mais c’est aussi l’occasion de fidéliser une clientèle sur le continent. Je sais qu’ensuite, je vais envoyer des colis pendant toute l’année. »
À partir du week-end prochain, des filières générales - comme celles de la charcuterie ou du fromage - seront mises en avant au même titre que des producteurs individuels. Farine de châtaigne, vins, brocciu, huiles essentielles… Le panel de spécialités est large et englobe l’ensemble du savoir-faire de l’agriculture insulaire. « Sur place, il y aura bien sûr de la vente, mais le but principal, c’est de promouvoir la Corse et ses produits. C’est aussi l’occasion, pour les producteurs qui se déplacent, d’acquérir de nouvelles niches de marchés », détaille Claudine Bianchi.
Dans son cas, l’apiculteur Christophe Barbaras fera le déplacement dans la capitale pour la neuvième année consécutive, afin d’exposer son miel, produit à San Lorenzu. « Nous, on vend surtout pendant la saison estivale, donc le salon permet de créer de la trésorerie en plein milieu de la saison creuse. » Pour ses six jours de présence sur le salon, le producteur des « Ruchers de la Casaluna » compte amener 300 kg de miel, qu’il espère vendre en intégralité. « En principe, on n’écoule pas tout, mais c’est aussi l’occasion de fidéliser une clientèle sur le continent. Je sais qu’ensuite, je vais envoyer des colis pendant toute l’année. »
« Les retombées ne sont pas quantifiables »
Sur place, alors que l’animation sera assurée par le groupe de jeunes violonistes de L'Archetti Bastiacci , la Corse braquera aussi les projecteurs sur son concept de Route des Sens, itinéraire agro-touristique regroupant près de 500 adhérents partout sur le territoire. « C’est un gros travail que l’on mène depuis 10 ans. », explique la responsable administrative de la délégation. « L'idée, c'est de développer ce projet de mise en valeur de l’île à travers l’agriculture et l’artisanat. Tout sera à l’effigie de la Route des Sens, ça va faire une très belle exposition. »
Si l’impact d’un tel salon est évidemment positif pour l’île et son économie, « les retombées ne sont pas quantifiables », reprend Claudine Bianchi, qui assure toutefois qu’il est « indispensable » d’être présent sur place. Forcément, un tel déplacement a un coût, qui tourne, d’une année sur l’autre, entre 500 000 et 600 000 euros, tout compris. Une somme déboursée par la Collectivité de Corse, laquelle délègue ensuite l’organisation à l’Office du développement agricole et rural de Corse (ODARC). À une semaine du top départ, la confiance est de mise du côté de l'ODARC, impatient de voir s'afficher les sourires des visiteurs. « En principe, quand les gens arrivent devant notre stand, ils sont contents. Ils sont en Corse ! »
Si l’impact d’un tel salon est évidemment positif pour l’île et son économie, « les retombées ne sont pas quantifiables », reprend Claudine Bianchi, qui assure toutefois qu’il est « indispensable » d’être présent sur place. Forcément, un tel déplacement a un coût, qui tourne, d’une année sur l’autre, entre 500 000 et 600 000 euros, tout compris. Une somme déboursée par la Collectivité de Corse, laquelle délègue ensuite l’organisation à l’Office du développement agricole et rural de Corse (ODARC). À une semaine du top départ, la confiance est de mise du côté de l'ODARC, impatient de voir s'afficher les sourires des visiteurs. « En principe, quand les gens arrivent devant notre stand, ils sont contents. Ils sont en Corse ! »